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Il faut avoir expérimenté le péché, la chute, le découragement, la rage de ne pouvoir rien faire de nous-mêmes avant de saisir toute la signification de l’amour de Dieu, de son aide, de son appui, de son soutien au pécheur.

Je crois que la plus grande vérité de l’évangile est la libération que procure le sentiment de pouvoir tout remettre entre les mains d’un être supérieur.

Pour saisir cette vérité, il faut passer par des moments où la seule chose qu’on puisse faire ou dire est: « Seigneur sauve-moi, je ne peux pas faire ce que tu me demandes ». C’est le moment suprême de l’abandon où on se livre totalement entre les mains de Dieu sachant qu’il prendra soin de nous.

Une conclusion s’impose

Non, dans l’évangile il n’y pas de place pour l’exaltation de soi, la confiance en soi ou l’orgueil. L’apôtre Paul le dit bien, c’est quand nous nous sentons forts que nous sommes les plus vulnérables puisqu’il nous faut dans ces cas-là avoir recours à Dieu.

C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. 2 Corinthiens 12:10

Dieu est présent pour nous aider dans nos faiblesses, nous secourir, nous prendre par la main pour nous conduire sur le chemin de l’éternité. J’ai appris à ne dépendre que de sa volonté, à m’abandonner et à dire :

Seigneur, je ne peux pas le faire sans Toi, je me sens inutile, je suis incapable de faire face seule à ces difficultés.

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Il nous est impossible de parvenir à la mesure de ce que Dieu veut pour nous sans lui. Nous ne pourrons jamais de nous-mêmes accomplir la volonté de Dieu. Il nous faut vraiment dépendre de lui. Et la réside toute la force de la vie chrétienne. Nous ne pouvons remporter de grandes victoires sans le secours d’en haut et il faut apprendre à dépendre de cette puissance.

Une question d’expérience!

Une seule façon de l’apprendre: en faire l’expérience. Nous pouvons répéter à qui mieux mieux, prêcher du matin jusqu’au soir sur l’abandon de soi, la miséricorde divine, le pardon sans en comprendre leur profonde signification.

Il faut avoir expérimenté le péché, la chute, le découragement, la rage de ne pouvoir rien faire de nous-mêmes avant de saisir toute la signification de l’amour de Dieu, de son aide, de son appui, de son soutien au pécheur.

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Dans le psaume 51, David lance un cri poignant vers Dieu après ses multiples péchés durant ce triste épisode de sa vie. Je pense qu’à ce moment-là il a véritablement compris sa nature pécheresse. Il s’est écrié:

O Dieu! aie pitié de moi dans ta bonté; Selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions;
Lave-moi complètement de mon iniquité, Et purifie-moi de mon péché.
Car je reconnais mes transgressions, Et mon péché est constamment devant moi.
J’ai péché contre toi seul, Et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement.
Voici, je suis né dans l’iniquité, Et ma mère m’a conçu dans le péché.
Mais tu veux que la vérité soit au fond du cœur: Fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi!
Purifie-moi avec l’hysope, et je serai pur; Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige.  Psaume 51: 3 – 9

Dieu se penche miséricordieusement sur le cas personnel de chacun de ses enfants pour l’aider à traverser les eaux houleuses de la vie terrestre. Oui, Dieu est vivant, Il est grand, Il est redoutable, mais aussi Il est compatissant, lent à la colère et riche en bonté.

Cette leçon et cette prise de conscience se font chaque jour. Un pas à la fois. Un jour à la fois…

À bientôt!

Jacqueline

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